À l’international comme au Togo, les douaniers sont en fête à travers la journée qui leur est dédiée.
Nombreuses activités sont inscrites à l’ordre du jour de cette journée mais au Togo, l’on se demande si vraiment les douaniers assument avec loyauté la mission qui leur est confiée.
Hier la douane togolaise avec tous les laisser-aller, le chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé n’a pas manqué de justesse pour la transformation de ce corps en une office baptisée Office Togolaise des Recettes (OTR).
Malgré cette volonté affichée du chef de l’État, nombreux sont ces véreux agents de douanes qui préfèrent servir leur ventre plutôt que l’État togolais. Ils mangent à tout vent en complicité de certains civils baptisés « indicateurs de l’OTR ».
Une descente dans le monde du trafic de carburant frelaté en est une illustration.
L’unité en charge de la lutte contre le trafic de carburant est pourrit de corrompus douaniers du haut jusqu’au bas de la chaîne malgré les efforts des premiers responsables de l’Office à lutter contre la fraude et la corruption.
Il suffit pour ces douaniers d’intercepter une voiture transportant le carburant frelaté et le tour est joué.
Avec une liste longue des voitures libérées contre des sommes colossales, après interception à l’insu des premiers responsables et dont les sous sont partagés entre eux et leurs indicateurs, tout porte à croire que le Commissaire général et son équipe ont du pain sur la planche dans la lutte contre la corruption. Cette plaie béante ouverte dans la « maison » douane togolaise
Certains indicateurs déguisant parfois en Sergent chef sont capables d’intercepter les voitures avant même l’arrivée de l’équipe de la douane.
« Nous ne savons pas à qui nous confier. Lorsque les douaniers vous arrêtent avec le concours de leurs indicateurs, ils exigent une somme entre 200.000 et 300.000 francs CFA et parfois même plus selon le contenu du véhicule » a confié un trafiquant à notre rédaction avant d’ajouter que « soit vous payez par le biais de l’indicateur soit vous refusez et la voiture est conduite au poste ».
Ces actes qui sont une manque à gagner pour l’Office doivent être punis par la loi conformément aux textes de l’Office mais rien n’est fait car nous vivions dans un pays où l’impunité est le vade mecum de nos gouvernants.
Sous d’autres cieux, l’indicateur qui dans l’impossibilité d’arrêter les conducteurs de carburant frelaté, sort du coûteau dans sa poche pour effrayer ces derniers puis ensuite crève les pneus afin d’immobiliser la voiture avant d’appeler les douaniers pour passer à leurs actes : payer contre la saisine ou refuser pour voir sa voiture emporter.
C’est le lieu de jeter des fleurs à l’opération entonnoir du ministère de la sécurité et de la protection civile qui dans les règles de l’art ne ménage pas d’efforts pour le travail bien fait avec professionnalisme.
Nous y reviendrons !
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