Le président sénégalais a rejeté les allégations selon lesquelles il serait inconstitutionnel pour lui de solliciter un troisième mandat controversé. Les propos de Macky Sall dans une interview au magazine français L’Express risquent d’alimenter un climat politique déjà tendu. Pour le président sénégalais il est légal s’il décidait de briguer un troisième mandat à la tête du pays.
La constitution du Sénégal a été amendée en 2016 pour raccourcir le mandat présidentiel de sept à cinq ans.
La Constitution, après la révision de 2016, prévoit que la durée du mandat présidentiel est de cinq ans, et non plus sept, et que « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Ce qui, selon l’opposition, empêche clairement M. Sall de se présenter aux élections de l’année prochaine.
Cependant, Macky Sall fait valoir dans un entretien accordé au magazine français L’Express et mis en ligne lundi que, quand le Conseil constitutionnel avait été consulté avant la révision, ce dernier avait estimé que son premier mandat était « hors de portée » de la réforme. « Sur le plan juridique, le débat est tranché depuis longtemps », déclare-t-il.
« Maintenant, dois-je me porter candidat pour un troisième mandat ou non ? C’est un débat politique, je l’admets », ajoute-t-il. « Je n’ai pas encore apporté ma réponse. J’ai un agenda, un travail à faire. Le moment venu, je ferai savoir ma position, d’abord à mes partisans, ensuite à la population sénégalaise ».
Macky Sall s’était publiquement engagé en 2019 à se limiter à deux mandats, « Je ne me dédis pas », répond le chef de l’État à L’Express, en parlant de « conviction du moment ». « Celle-ci peut évoluer et les circonstances peuvent m’amener à changer de position ».
Une nouvelle candidature serait « illégale » et « immorale » pour l’opposition et une grande partie de la société civile, qui met en garde face à des risques de troubles violents à venir dans le pays.
Les détracteurs de M. Sall accusent son gouvernement d’utiliser les tribunaux pour écarter l’homme politique de l’opposition, Ousmane Sonko.
M. Sonko fait actuellement face à deux affaires judiciaires qui pourraient menacer son éligibilité aux élections.
Le président sénégalais Macky Sall a donc maintenu ouverte la question de sa candidature à un troisième mandat en 2024 mais a fait valoir que seuls des facteurs politiques et non pas constitutionnels l’empêcheraient de se présenter, quoi qu’en disent ses adversaires.
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