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Santé/Tumeurs cérébrales : des tests d’urine pourraient bientôt permettre des détections plus précoces

Une tumeur cérébrale est une masse de cellules anormales qui se multiplient dans le cerveau de façon incontrôlée.

Il existe 2 grands types de tumeurs cérébrales selon leur nature cancéreuse ou non :

Les tumeurs bénignes (non cancéreuses). Elles se forment assez lentement et restent le plus souvent isolées des tissus cérébraux voisins. Elles ne se propagent pas à d’autres parties du cerveau ni à d’autres organes et sont généralement plus faciles à extraire par chirurgie que les tumeurs malignes. Cependant, certaines tumeurs pourtant bénignes demeurent inextirpables du fait de leur localisation.

Les tumeurs malignes (cancéreuses). Il n’est pas toujours facile de les distinguer des tissus voisins. De ce fait, il est parfois difficile de les extraire entièrement sans endommager le tissu cérébral avoisinant.

L’Université de Nagoya vient de publier les résultats d’une de ses récentes recherches dans le journal ACS Applied Materials & Interfaces, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils sont plutôt encourageants ! Selon l’étude, il sera bientôt possible de détecter des tumeurs cérébrales de façon précoce et non-invasive.

MicroARN, macro-avancée

La star de cette étude se nomme “microARN”. Si l’on en croit l’Université de Nagoya, *ces acides présents dans les fluides biologiques (et donc l’urine) peuvent servir de biomarqueurs et permettre de détecter la présence de tumeurs cérébrales.

Pour pouvoir analyser convenablement ces fameux acides, l’équipe en charge de l’étude a mis au point un nouveau dispositif capable, en comparaison avec les méthodes conventionnelles, d’extraire de très grandes quantités de MicroARN. Constitué de 100 millions de nanofils en oxyde de zinc, ce dispositif peut être facilement stérilisé et produit en masse.

Détection précoce, guérison précoce

Aujourd’hui, les diagnostics peuvent être tardifs car les moyens de détection sont lourds, invasifs et coûteux. Trop souvent, les patients se font dépister quand leurs symptômes sont déjà lourds, mais cela pourrait changer avec la mise en place massive d’un tel dispositif. Il faut admettre qu’un test d’urine est bien moins intimidant qu’un examen d’IRM.

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