On assiste aujourd’hui à une véritable « épidémie » d’obésité dans le monde. L’obésité affecte près d’une personne sur trois dans la plupart des pays industrialisés. Cette maladie complexe résulte de l’interaction de facteurs physiologiques, comportementaux et socioculturels.
La région nord-africaine concentre les taux les plus importants du continent, entre 46 et 49%. La région nord-africaine concentre les taux les plus importants du continent, entre 46 et 49%.
De nouvelles recherches menées sur l’obésité témoignent de la trajectoire ascendante de ce phénomène qui n’épargne désormais plus aucune région du monde.
Plus de quatre milliards d’humains devraient souffrir d’obésité d’ici 2035, contre 2,6 milliards en 2020, selon le rapport 2023 du World Obesity Atlas (WOA), organisation internationale dont les données servent notamment à aiguiller l’OMS sur la question.
Ces chiffres représentent une augmentation de 38% sur une période de 15 ans, à en croire les projections du WOA regroupant plus de 180 pays et publiées dans la foulée du 4 mars, journée mondiale de l’obésité. Un tel bond reflète la forte poussée du fléau dans toutes les régions du monde.
Tendance alarmante
L’océan du Pacifique s’illustre à cet effet avec des estimations de prévalence particulièrement hautes pour la période 2020 à 2035. Il s’agit de 67% pour les Républiques insulaires de Kiribati et de Tonga ; de 65% pour la Polynésie française et de 64% pour la Micronésie.
En Amérique, les États-Unis sont en tête avec 58% suivis du Canada avec 49%. La région nord-africaine concentre les taux les plus importants du continent, avec 49% respectivement pour l’Algérie, l’Égypte et la Libye ; viennent ensuite la Tunisie et le Maroc avec 46% chacun. Le même chiffre est attribué à l’Afrique du Sud.
La tendance relevée est globalement si alarmante qu’aucun État n’est actuellement en mesure de réaliser l’objectif de maintenir stable le taux de prévalence de l’obésité fixé par l’OMS pour 2025 par rapport à 2010.
Un des principaux exemples de cette tendance aggravante concerne l’expansion du phénomène du surpoids parmi les enfants et les adolescents. Les auteurs du rapport indiquent que la tranche d’âge de 5 à 19 ans est davantage exposée partout à travers le globe.
L’obésité est aussi la réponse biologique à un mode de vie qui fait la place belle aux excès alimentaires et à la sédentarité.
Parmi les causes figurent : le mode alimentaire impliquant de plus en plus des produits provenant de l’agro-industrie ; la prolifération des perturbateurs endocriniens désormais présents dans tous les aspects de la vie humaine ; ainsi que la crise du Covid.
Selon le WOA, tous ces facteurs sapent la lutte des pouvoirs publics contre la maladie. « Bien que la prévention et le traitement de l’obésité nécessitent un investissement financier important, le coût de l’échec de la prévention et du traitement sera bien plus élevé », prévient le rapport qui estime à 4 000 milliards de dollars l’impact financier du fléau sur l’économie mondiale d’ici 2035 si la trajectoire n’est pas inversée.
Notons que l’alimentation déséquilibrée n’explique pas toujours à elle seule la survenue d’une obésité. Le mode de vie actuel, plus sédentaire, favorise une activité physique moindre, et donc une mobilisation des graisses moins importante.
D’autres composantes rentrent également en jeu. Citons : certains troubles psychologiques, une prédisposition génétique, certains facteurs de risques prénataux comme par exemple le tabagisme ou le surpoids maternel, la grossesse, la ménopause ou encore la prise de certains médicaments.
Aussi des études ont également montré que l’obésité augmente le risque de développer certains cancers comme ceux de l’endomètre, du sein ou du côlon.
Prévenir l’obésité
Limiter sa consommation de sucres et de sel ; Consommer des fruits et des légumes quotidiennement ; Augmenter la consommation de calcium chez les enfants ; Suivre régulièrement l’évolution de la courbe de poids des enfants et des adolescents est un moyen de prévention contre l’obésité.
Il s’agit du principal moyen de lutte contre le surpoids et l’obésité.
La perte de poids doit s’effectuer de manière raisonnée ; une alimentation équilibrée et une pratique sportive régulière permettent de maigrir de façon progressive sans mettre en danger physique et psychique la personne concernée. Il est conseillé d’avoir un suivi thérapeutique adapté.
Togonyigba/Web Éducation
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