Au Niger, le coup d’État militaire contre le président Mohamed Bazoum, séquestré dans sa résidence par des membres de la garde présidentielle, semble désormais consommé et Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), menace et demande aux nouvelles autorités issues du putsch , le rétablissement de l’autorité constitutionnelle dans le pays et a appelé à la libération « immédiate » du président élu dans un communiqué.
Le président nigérian Bola Tinubu, président du bloc sous régionale , réunit ses pairs ouest-africains de la CEDEAO et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en deux sommets « spéciaux » pour contraindre le nouvel homme fort proclamé du pays, le général Tchiani, à rendre le pouvoir.
Les dirigeants ouest-africains pourraient, pour la première fois, envisager une intervention militaire pour rétablir le président Mohamed Bazoum, qui a été renversé lorsque le général Abdourahamane Tiani a été déclaré nouveau chef de l’État vendredi. Les putschistes avaient déjà mis en garde sur « les conséquences qui découleront de toute intervention militaire étrangère », évoquant « l’attitude belliqueuse » d’ « anciens dignitaires terrés dans des chancelleries en collaboration avec ces dernières ».
Les militaires au pouvoir ont mis en garde contre toute intervention armée dans le pays. Ils ont dénoncé samedi, une menace « d’intervention militaire imminente à Niamey ».
Vers une confrontation militaire ?
Le général Abdourahamane Tchiani, président du Conseil National pour la Sauvegarde (CNSP) de la Patrie, met en garde la Cédéao contre « un plan d’agression contre le Niger » (vidéo) dans un communiqué lu à la télévision nationale du national le samedi 29 juillet 2023 par le Col.Major Amadou Abdramane.
Le CNSP se dit prêt à se « défendre contre toute agression armée ».
Dans le communiqué, le CNSP avertit la Cédéao « … l’objectif de cette rencontre, est la validation d’un plan d’agressions contre le Niger, à travers une intervention militaire imminente a Niamey, en collaboration avec des pays africains non membres de l’organisation et certains pays occidentaux. Nous rappelons une fois de plus à la CEDEAO contre tout autre aventure, notre ferme détermination à défendre le Mali »
Les chefs d’État de la Cédéao, qui compte 15 membres dont le Niger, et les dirigeants des huit membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine pourraient suspendre le Niger de leurs institutions, le couper de la banque centrale régionale et du marché financier, et fermer les frontières.
Le Tchad, voisin oriental du Niger et non-membre des deux organisations régionales, a été invité au sommet de la Cédéao, selon un communiqué du bureau du président tchadien publié samedi. Le dirigeant tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno est arrivé dans la matinée de ce dimanche à Abuja.
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