Mali / le Président de la transition et le Premier ministre arrêtés. La rue et le putsch n’ont pas réussi à résoudre le problème malien !

La rue, sous l’égide de l’imam Mamoud DICKO, et par un coup d’État, avait obtenu, le 18 août 2020, la démission du président démocratiquement élu, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

Lundi 24 mai 2021, le président de la transition, Bah N’Daw, ainsi que le Premier ministre, Moctar Ouane, ont été conduits sous escorte militaire à Kati à une quinzaine de kilomètres de Bamako, d’où le putsch contre Ibrahim Boubacar Keïta était parti, en août dernier.

La composition du nouveau gouvernement venait à peine d’être annoncée sur les antennes de l’ORTM que la situation à Bamako s’est subitement tendue suite à la mise à l’écart, dans le gouvernement Moctar Ouane II, de deux Colonels emblématique de l’ex-Conseil national pour le salut du peuple (CNSP), qui a mené le putsch contre Ibrahim Boubacar Keïta (IBK)

Le colonel Modibo Koné a dû céder son poste de ministre de la Sécurité et de la Protection civile au général Mamadou Lamine Ballo, tandis que le colonel Sadio Camara a quitté le très stratégique ministère de la Défense où le remplace le général Souleymane Doucouré, ancien chef d’état-major de l’armée de l’air qui était jusque-là secrétaire général du ministre de la Défense.

D’après une source diplomatique le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan est attendu ce mardi à Bamako.

Ces malheureux faits nous emmènent à nous poser la question de savoir si la rue et le coup d’état étaient la solution malienne?