Par Anita MARCOS
Le constat est bien désolant ! La majorité des établissements scolaires, surtout dans les écoles privées, ne dispose pas de local d’infirmerie pour les premiers soins à apporter à l’apprenant quand ce dernier est malade étant sur le lieu de l’éducation.
On ne le souhaite pas, mais lorsqu’à l’école un enfant présente des signes de fièvre, de maux de tête, de maux de ventre, bref…est pris d’un malaise soudain, les premières attentions et des soins d’urgence doivent pouvoir être garantis avant l’arrivée des parents et la possible redirection vers un hôpital! Mais dès que l’école ne dispose pas d’une infirmerie en son sein, pépite de chocolat sur le cookies, problème ! Que faut-il faire ?
Faire attendre l’enfant qui peut-être sous le coup des symptômes, gémit, souffre, se plaint et pleure ? Croiser les bras et rester à le regarder impuissants ? Faire appel aux parents certes, mais attendre qu’ils arrivent en augmentant le risque d’aggravation du mal dont souffre l’élève ? Lui poser des questions incessantes pour essayer de comprendre ce qui lui arrive ? Parce que l’existence d’une infirmerie à cet instant T constituerait une meilleure réponse: Au moins, l’écoute, la prévention et les premiers soins y sont de mise !
Oui ! Le constat fait aujourd’hui au niveau de plusieurs écoles et collèges, laisse voir qu’ils ne sont plus munis d’infirmerie, ce local pourtant destiné à recevoir et soigner les malades, les blessés, dans une communauté. Autrefois cependant, à l’école, au collège, nous avions dans un espace aménagé à cet effet, une infirmerie à laquelle nous nous rendions pour le plus petit « bobo » et en ressortions plus ou moins calmes et rassurés.
Disposer ou non d’une infirmerie dans ces lieux d’éducation ou établissements ne devrait pas être facultatif. Il ne s’agit pas d’un effet de mode passager ou fantaisiste dont les responsables devraient avoir le choix.
Des décisions officielles devraient rendre obligatoire cette mesure qui ne fera qu’entourer les apprenants, de sécurité sanitaire et scolaire lorsque le besoin se fait sentir, ressentir, …C’est une doléance sérieuse et importante.
*Harpocrate (en grec ancien Ἁρποκράτης / Harpokratês) est dans la mythologie grecque un dieu enfant, adaptation de la divinité égyptienne Horus enfant.
Crédit image: Internet.
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