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[LeCoupD’oEiL] « Le Patron » doit d’abord être au service des autres !

C’est bon d’être Patron(ne) chef(f)e ! M’ouiiii…Et comme dirait l’autre, « L’Homme ne devient Maître que lorsqu’il se sent redevenir Apprenti » …

Vos employés vous appellent « Patron(ne) », « Chef(f)e « Madame », « Monsieur », « Amégan » Apétonyé ou Apénonyé en langue mina du Togo, entendez « Chef ». Lorsqu’ils souhaitent vous parler, ils sont « Exagérément » disciplinés, ils s’abaissent parfois, ils s’approchent de vous comme s’ils marchaient sur du charbon ardent, ils introduisent leurs phrases par des « Excusez-moi », « S’il vous plaît », « Avec tout le respect que je vous dois… », « Puis-je? », « Avec votre permission », etc…

Et vous de votre côté, qu’est-ce que vous faites?! Eh bien, vous aimez l’entendre. Vous l’entendez d’ailleurs d’une bonne oreille. Vous surkiffez ce traitement. Cette considération vous met bien. En votre for intérieur, vous jubilez carrément et votre torse, il est gonflé à bloc par un sentiment de fierté (Sourire)! C’est humain.

Cependant, le manteau ou la veste de chef, ne sied pas à tout le monde. En français facile, « N’est pas boss qui veut mais qui peut ». En réalité, le number one d’une boîte doit avoir l’étoffe d’un leader, d’un décideur, d’un dirigeant, d’un organisateur, d’un manager, d’un conciliateur et d’un rassembleur. Avoir une longueur d’avance sur certaines situations devrait également faire partie des atouts qu’il garde bien au chaud dans sa poche.

En plus d’être un modèle pour ceux qu’il administre, il doit pouvoir prendre ses responsabilités vis-à-vis d’eux et de son entreprise. Sans occulter la sagesse selon laquelle « Le patron doit d’abord être au service des autres ».

En vérité, il ne s’agit en rien de grogner tout le temps : « C’est moi le chef », « C’est moi le chef » au point d’être essoufflé, de donner des ordres par ci, par là, de commander, de régenter, de vociférer sur son personnel ou d’ecarquiller les yeux pour espérer semer la terreur ou se faire respecter.

Le titre de « Chef » ou de « Patron » se mérite et les considérations qui vont avec, viennent spontanément et naturellement. Quand quelqu’un affirme qu’il est chef, faire ses preuves justifie sa revendication et le conforte dans sa position. Comme quoi, être chef, ce n’est pas seulement dans la bouche mais dans le comportement. Et puis, « Les tonneaux vides sont ceux qui font le plus de bruit » n’est-ce pas? En réalité, qui souhaite être surnommé « Patron poids plume »?

Anita Marcos

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