Quand j’étais encore une toute petite fille, aller à l’école tous les jours était une réelle fête pour moi! Mon enthousiasme était à son maximum, à fond la caisse! (Sourire.).Je m’en souviens comme si c’était hier.Nos enfants peuvent-ils avoir ces mêmes sentiments aujourd’hui? Je ne saurais répondre à leur place. cependant en tant que parent d’élève, j’ai bien l’impression que l’idée d’aller à la source du savoir chaque jour que Dieu fait, n’a plus le même goût pour ces écolières et écoliers.
Instaurer dans une classe un climat de peur, inspirer de l’insécurité et le manque de confiance aux enfants avec pour complices la chicotte, des tapes qualifiés de « Petites. » Mais qui en réalité, laissent des séquelles plus grandes que les marques légères inscrites sur la peau fragile de ces petits? Passer à volonté les nerfs sur leur soif d’apprendre, s’asseoir de tout poids sur le désir de connaître de ces apprenants, punir abusivement et peut-être sans raisons justifiées mais au gré des humeurs, traumatiser psychologiquement avec cette arme redoutable que j’appelle « Insulte. »…Etc….Ne sont pas des méthodes pédagogiques.
Mes mots ont peut-être l’air d’être excessifs mais à côté de ce qu’ils semblent vivre chaque jour, …..Dieu seul sait!!! Si nos enfants ne vont plus à l’école par plaisir mais parce qu’on les y obligent presque, si à l’approche du week-end ils sont extrêmement heureux d’échapper un temps soit peu à cet endroit, si aux portes de l’école, ils traînent longuement les pas avant d’y entrer, si face à des situations dérangeantes vécues à l’école, ils préfèrent rester « Muet comme une carpe. » afin d’éviter des représailles une fois que les parents ont le dos tourné, devrions-nous fermer les yeux et faire comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes?
Quand nous savons des choses et que nous nous taisons, soi-disant « Ça va aller. », nous cautionnons la réalité selon laquelle nos enfants plutôt que d’apprendre et de retenir durablement ce qu’on leur enseigne sont beaucoup plus concentrés sur la peur, sur la question perpétuelle : » Si je ne réussit pas l’exercice, qu’adviendra t-il de moi? Ou sur l’affirmation : « Je vais sûrement avoir droit à la chicotte si je me plante! ».Et ces ressentiments ne garantissent en rien le succès en classe et à l’école.Malheureusement!
Je ne veux jeter la pierre à personne.En me faisant la petite voix de ces enfants innocents, je voudrais surtout en appeler à la conscience et à la sensibilité de celles et ceux qui se reconnaissent dans ce texte. J’en appelle au sens de responsabilité et au degré de veille des directeurs et directrices d’écoles, ainsi qu’aux responsables nationaux des enseignements maternels et primaires afin que nos enfants aient le traitement qu’ils méritent : Qu’ils soient considérés comme des apôtres du savoir.Ils ne cherchent qu’à être instruits et nous avons tous le devoir de leur garantir ce droit dans des conditions d’apprentissage adéquates, dans un environnement convenable.
C’est toujours facile d’affirmer que « Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne. » mais combien aujourd’hui fonctionnement réellement sur ces propos de Victor HUGO? C’est la question à plusieurs millions de francs qu’il faudrait se poser!
Anita Marcos
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