Par Anita MARCOS
Adroitement ou maladroitement, intelligemment, habilement ou mal pensées, des stratégies sont de plus en plus déployées et dévoilées au grand jour par les joueurs de cette partie rendue encore plus intéressante par l’imminence de l’élection législative au Bénin.
Sur les réseaux sociaux, dans les éditions du journal télévisé, dans les revues de presse et par d’autres canaux, comme dans le jeu d’échecs, on a vu des déplacements et des remplacements d’acteurs politiques majeurs, on a appris qu’il y aura fusion de partis politiques par ici, on a lu démissions et adhésions par là-bas, nouvelles destinations (Parti politique) pour d’autres, bref, personne ne passe son tour on dirait.
Cependant, comme c’est le cas au jeu d’échecs, certains joueurs selon la pertinence de leurs mouvements, entendront: « Échec et mat » comme pour signifier la victoire complète ou l’échec inévitable et d’autres comme au casino, leurs adversaires diront: « Faites vos jeux, rien ne va plus »!
Si on dit que « En politique tous les coups sont permis », attention tout de même aux mauvais calculs et aux fausses manipulations qui pourraient laisser des joueurs inavertis KO ou avec un œil au beurre noir. Résultats: état d’esprit (et état physique) incompatible avec les aspirations des mandants.
Pendant qu’on y est, ceci emmène à se demander à quelle place se situe réellement la cause des populations au millieu de toutes ces tractations politiques?! Est-elle vraiment prise en compte? Parce qu’en vérité, elles doivent être la pièce maîtresse de ce jeu, la motivation première de tous ces ajustements et réajustements. Ne dit-on pas que l’élu parlementaire est le représentant du peuple à l’assemblée nationale? Que les actes suivent donc les mots pour le bohneur de tous.