[LeCoupD’oEiL] Avoir la culture d’apprécier sincèrement et sans hypocrisie l’autre…

« Donnez à Dieu, ce qui est à Dieu et à César, ce qui est à César ». dit-on… Oui! Il faut pouvoir reconnaître le talent, le don, la compétence, l’originalité des actions de quelqu’un, l’impact de ce qu’il est et de ce qu’il fait sur la société. Tant qu’il le mérite, il faut pouvoir le féliciter, l’encourager, l’honorer, le primer à sa juste valeur, pourquoi pas?!

Avoir l’honnêteté et l’humilité de dire à son prochain: « TU ES BON! » ou « BRAVO » n’enlève rien à ce que nous sommes! Avoir la culture d’apprécier sincèrement et sans hypocrisie l’autre pour ce qu’il apporte quotidiennement à ses concitoyens, le soutenir franchement dans ses idées et innovations, l’accompagner sans arrières pensées, ni intérêts dissimulés derrière la tête, ne diminue pas notre personnalité. Bien au contraire, cette attitude nous grandit.

Tant qu’on a les moyens, célébrer l’excellence et les mérites d’un prodige ou d’un expert dans son domaine, c’est flatter son ego, motiver ce qu’il est et ce qu’il fait, puis susciter par la même occasion, de nouveaux talents à se jeter à l’eau, à se mouiller, à sortir de leur zone de confort, à se dévoiler et ainsi de suite…_(clin d’œil à TogoTopImpact)_

Il y en a qui envers ces spécimens qui s’illustrent bien, ne tarissent pas de mots d’admiration, d’éloges, de félicitations, d’encouragements et de remerciements. C’est bon pour le moral; Mais à un moment donné, dépasser la parole quand on en a la possibilité, ne ferait pas de mal à Kémal, Jasmine ou Irina!

La pratique, mieux, la tradition de la célébration de l’excellence existe déjà au Bénin et ailleurs me dira t-on! Bien-sûr, des acteurs en tous genres sont honorés et décorés presque tous les jours. Ils reçoivent des prix, des attestations, des médailles, des trophées, etc… À la bonne heure! (Sourire). La vraie question cependant est: Toutes les personnes dont la qualité, l’intelligence et le travail, participent de quelque manière que ce soit à la construction de leur pays, sont-elles réellement détectées et valorisées? À chacun d’y répondre…

Anita MARCOS