Le contexte : Un enseignant en histoire-géographie est exclu par la directrice régionale de l’éducation de la région Maritime. L’éducateur est coupable de relations sexuelles avec une élève. Il officie dans un complexe scolaire privé dans l’inspection d’enseignement secondaire général Aného (IESG Aného). D’après une note de la Directrice régionale de l’éducation, l’enseignant a engrossé l’élève avec laquelle il couchait. « L’intéressé a reconnu être l’auteur de la grossesse ».
Ce que je pense : Il est vrai que de nouvelles lois sont venues compléter celle du 10 mars qui interdisait à tout enseignant, élève ou tout autre citoyen d’avoir des relations sexuelles avec des apprenantes. Ces lois très contraignantes sont-elles la solution définitive pour endiguer ce mal au regard des comportements même de certaines de nos filles et sœurs, de leurs accoutrements et du fait qu’elles exhibent presque leur nudité dans nos rues en dehors des établissement scolaires?
Monsieur Tchonto Essolakena professeur d’histoire/géographie vient d’être renvoyé de tous les établissements scolaires de la région maritime pour avoir eu des relations sexuelles avec une élève qui est tombée enceinte.
La directrice régionale de l’éducation Adjoa Nono Gbegbe appliquant une directive de son ministère enjoint aux inspecteurs de l’enseignement de veiller à ce que le professeur soit éloigné des lieux d’enseignement scolaire.
Mais il y a et il y aura toujours un grand MAIS. En mettant Tchonto Essolakena au chômage comment va-t-il faire pour subvenir aux besoins de la fille enceinte? À l’accouchement qui va prendre la mère et le bébé en charge? Comment va-t-il assurer la scolarité de cet enfant dont il reconnaît la paternité et ainsi l’avenir de celle qui pourra devenir son épouse et la mère de son enfant?
Les lois certes sont faites pour être appliquées mais dans certains cas il faut les revoir. Nul besoin ici d’apporter un soutien tacite à l’acte posé par le professeur mais il faudra prendre les problèmes à la base en interdisant le port de certaines tenues, coiffures, maquillages dans les milieux scolaires, abolir le téléphone portable à l’école, réintroduire des cours de morale, d’éducation civique et étendre les séances de sensibilisation. Autrement le bâton seul ne résoudra pas le problème. Si et seulement si vous pouvez savoir ce que nos collégiennes et lycéennes foutent en dehors des établissements scolaires, vous tomberez des nues…
J’ai encore dit…
Anani Sossou
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