La jeunesse togolaise en particulier et africaine en général est quasi-absente dans presque tous les domaines. En politique nous sommes inexistants mais c’est nous qui connaissons la politique plus que les politiciens. C’est nous qui critiquons de tort et à travers les leaders politiques mais nous disons que nous ne faisons pas la politique. Nous sommes une jeunesse engagée sur les réseaux sociaux (Tiktok, WhatsApp, Facebook et etc…
Les jeunes font une utilisation sans modération des réseaux sociaux, ce qui nuit aux relations humaines.
Nous sommes toujours présents sur les réseaux sociaux, et nous tirons sur les hommes politiques, de surcroit nous les dénigrons. La bonne question est : que voulons-nous au juste? Nous avons nos diplômes à la portée de la main et nous chômons, nous accusons l’opposition dans son ensemble et le parti au pouvoir de tous nos maux tout en refusant de voir la source de nos problèmes.
De l’autre côté, reconnaissons tout de même que la forte pénétration d’internet permet aux influenceurs -ces diseuses et diseurs de conseils-, de faire des réseaux sociaux de vrais plateformes de promotion. Les hommes politiques, les journalistes et activistes de la société civile en profitent pour faire entendre également leurs voix.
Les journalistes togolais ont saisi l’importance d’une présence en ligne afin d’attirer l’attention du public sur de grandes questions sociales, politiques ainsi que dans le domaine des droits humains. Certaines personnalités togolaises se servent également des réseaux sociaux afin de promouvoir leur présence à la croisée de plusieurs domaines: entrepreneuriat, politique et innovation.
L’éducation fait obéir à la loi supérieure, à la puissance de lEsprit qui conduit la Conscience. Et, «de l’éducation de son peuple dépend le destin dun pays.» C’est blesser un peuple au plus profond de lui-même que de l’atteindre dans sa culture et sa langue. La mauvaise qualité de l’éducation ou des enseignements en Afrique d’une manière général déverse dans la société un type de personne incapable de défendre les valeurs citoyennes et celles qui conduisent au développement. Cela peut se justifier en regardant simplement la qualité des étudiants que nous avons dans nos universités mais aussi des élèves dans nos écoles.
Nous ne pouvons pas espérer au développement tant que la question de l’enseignement n’est pas résolue. Nous ne pouvons pas espérer au développement tant la question du changement de mentalité n’est pas réglée, nous ne pouvons pas espérer à un respect quelconque des autres nations tant que notre identité demeure ternie. Nous ne pouvons pas réclamer un quelconque respect des autres nations tant que notre culture se perd dans la masse des autres cultures. Surtout ne parlons pas de l’émergence tant que la question sur les conditions sociales de la famille ne sont pas résolues!!!
Quelle est notre modèle de développement ? Avons-nous un modèle de développement ?
Il est pratiquement difficile de répondre avec promptitude à cette question ! Ne nous voilons pas la face. Le leadership africain est responsable de tout ces maux qui rongent notre société et qui augurent en nous tous un avenir incertain. Ceux qui nous imposent leurs cultures, leurs langues dans nos pays ont sûrement un plan colonialiste pour continuer à nous réduire en esclave et continuer l’œuvre de la colonisation sous diverses formes.
La jeunesse doit décider elle-même de devenir un repère pour ne pas se perdre. Un peuple sans identité est un objet sans valeur. Si nous voulons rattraper notre retard nous, devons comparer notre éducation avec celle des autres en tenant compte de tous les paramètres possible.
Le diplôme aujourd’hui tout le monde l’a ! Ce qui nous distingue après est loin des études. C’est notre personne, notre personnalité, notre charisme, notre habilité avec une bonne dose d’honnêteté et surtout notre aptitude à pouvoir nous créer un réseau fort où nous sommes. Une chose est de rêver grand, l’autre est de se créer cette posture afin que le rêve s’y installe facilement.
Notre système éducatif hérité de la colonisation nous a conditionné à considérer le diplôme comme une fin en soi. Effectivement, on nous a conditionné à croire qu’on est quelqu’un dans la société quand on a de grands diplômes. Si cette conception était plus ou moins vraie au lendemain des indépendances de nos jeunes États, de nos jours, il y a nécessité de se faire violence pour remettre en cause cette certitude de plus en plus fausse.
Les apprenants et les parents d’élèves doivent changer leurs représentations sociales de l’école. Un diplôme n’est pas une fin en soi mais un moyen pour atteindre la prospérité. Une fois le diplôme en main, c’est notre caractère façonné par notre attitude et nos habitudes ainsi que le réseautage qui nous détermineront pour ascension sociale.
Dans la vie, comme le disait le grand conférencier Zig Ziglar : « Cest votre attitude et non votre aptitude qui déterminera votre altitude » Tu veux devenir Chef dentreprise, un cadre de société? Il faut déjà que tu ressembles au poste ou que tu y travailles pour lui ressembler. Toute la difficulté réside en le fait de te priver de certaines habitudes naturelles… Et c’est là la contrainte.
Quelles jeunesses sommes-nous au Togo?
Nous sommes tombés très bas et c’est le temps où chacun doit user de son pouvoir, de son intelligence, de son influence pour soutenir le développement, le progrès, la paix, la justice et la liberté de peuple et de sa culture. Les politiques nous ont conduits dans une situation d’humiliation et de honte…Ils nous ont déçus.
Notre prise de conscience collective doit produire en nous un sentiment d’indépendance mentale, intellectuel et culturelle. L’histoire que nous écrivons aujourd’hui porte les stigmates d’un passé douloureux et d’un avenir incertain qui nous rappelle nos faiblesses. Nous devons répondre à cet appel vivant du Togo à lui offrir des citoyens au profil idéal…
La politique dans tous ses états de forces ne devrait en aucun cas déraciner en l’homme certaines valeurs comme l’intégrité le civisme la citoyenneté le patriotisme et surtout l’intellect. L’éveil citoyen est indispensable pour un réel ancrage d’une démocratie basée sur des valeurs civiques, intellectuelles qui convergent les citoyens au progrès et à l’épanouissement collectif.
José-Eric LeDivin
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