B.B. King, de son vrai nom Riley B. King, né le 16 septembre 1925 à Itta Bena est mort le 14 mai 2015. Le légendaire guitariste, compositeur et chanteur de blues américain est mort à l’âge de 89 ans à Las Vegas.
Il avait été hospitalisé il y a peu pour une déshydratation en raison d’un diabète de type II dont il est affecté depuis vingt ans.
Par son sens du spectacle, les plus de 300 concerts annuels qu’ils a donnés pendant des décennies et son art du solo de guitare, il est peut-être le bluesman qui a eu le plus d’influence sur le rock.
Une référence pour toute une génération
Une référence pour Eric Clapton, il avait aussi accompagné sur la route les Rolling Stones en 1969 puis U2 vingt ans plus tard, réussissant à transmettre le blues à toutes les générations.
Sur sa page Facebook, Eric Clapton a publié à l’annonce de son décès, une vidéo où il déclara notamment: «Il a été un phare pour tous ceux d’entre nous qui aimaient ce genre de musique et je l’en remercie du fond du coeur.» De son côté, le président américain Barack Obama a déclaré: «Le blues a perdu son roi».
S’il souffrait de diabète chronique et d’une faiblesse aux genoux qui l’obligeait à jouer assis, B.B. King assurait en plaisantant, dans un entretien accordé en 2007 à l’AFP, que sa «maladie» la plus importante se nommait «j’en veux encore!», promettant de jouer encore et encore «jusqu’à la mort».
Un style de guitare racé et expressif
L’enfance de Riley Ben King, né le 16 septembre 1925 à Itta Bena, près d’Indianola (Mississipi), ressemble à celle de milliers d’enfants noirs, travailleurs agricoles dans les grandes plantations de coton du «mid south» ségrégationniste. Mais le jeune King, orphelin, a la chance à l’adolescence d’être pris sous l’aile protectrice de Bukka White, son cousin.
Ce guitariste aveugle possédant une sérieuse réputation dans la région, va jouer un rôle essentiel dans son éducation musicale: il l’initie à la guitare et lui fait découvrir la grande ville, Memphis, où il réside à partir de 1947.
Son style de guitare, racé et expressif, sa manière de chanter issue du gospel, ont influencé les plus grands, d’Eric Clapton à George Harrison. En 1989, sa musique touche un public plus jeune quand il ouvre la route pour U2, qui cherche à ressourcer sa musique aux Etats-Unis.
Concerts dans les prisons
Avec l’âge et sa santé déclinante, il réduit évidemment le nombre de concerts annuels mais continuait à en donner une centaine par an à plus de 80 ans, même si, courant 2014, certaines prestations lui valent des mauvaises critiques. Début octobre 2014, il avait dû écourter une tournée américaine en annulant huit dates en raison de son état de fatigue.
Malgré les paillettes, les casinos de Las Vegas, cet homme humble n’a jamais oublié ses origines. Le soir de l’assassinat de Martin Luther King, en avril 1968, il improvise un concert avec son disciple Buddy Guy et Jimi Hendrix. Au début des années 1970, il a aussi donné une série de concerts dans les prisons et a fondé en mars 1972 avec un avocat une association en faveur des détenus.
La fin d’une lignée
Au delà de ses qualités musicales, B.B. King, décoré en 2006 de la «médaille présidentielle de la liberté», la plus haute distinction civile des Etats-Unis, a toujours voulu imposer une image positive du bluesman, loin de la drogue, de l’alcool et de la violence des ghettos. Avec lui s’éteint la lignée de King qui ont illuminé le blues, Albert (mort en 1992), Freddie (mort en 1976) et Earl (mort en 2003), tous guitaristes.
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