Les sentiments étaient mitigés le mardi dernier suite à l’agression du président Français Emmanuel Macron, dans la Drôme.
Ce jeudi, le tribunal de Valence a retenu 18 mois de prison dont 14 avec sursis, contre Damien Tarel. auteur présumé de la gifle infligée au Chef de l’état français.
Il est reconnu coupable de « violences sans incapacité sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
Sa peine est assortie d’une obligation de recevoir des soins psychiatriques et d’une interdiction de détenir des armes pendant 5 ans.
Cette condamnation intervient après une rude plaidoirie de la défense qui estime elle autre que » ce procès avait déjà eu lieu dans la presse » et qu’il « faut distinguer le temps de la justice et le temps des médias ».
Mais quant à l’agresseur, il reconnaît son tort, mais d’une voix très posée, il explique méticuleusement les raisons qui l’ont poussé à agir de la sorte.
« Quand j’ai vu son regard tout à fait sympathique et menteur, qui voulait faire de moi un de ses électeurs, j’ai été rempli de dégoût », détaille-t-il.
Il ajoute même qu’il aurait « eu du mal à rentrer » chez lui « tête haute » en se disant « j’ai juste serré la main d’Emmanuel Macron ».
En attendant que ses avocats ne fassent appel, Damien doit s’apprêter à passer ses premiers jours à la prison.
Malcolm