La Cédéao lève une grande partie des sanctions contre le Niger et celles prises à l’encontre de la Guinée et du Mali. Le Burkina Faso toujours sous sanctions
La 53è session extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO s’est tenue samedi 24 février 2024 à Abuja au Nigéria. La Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a précisé dimanche 25 février 2024 dans un communiqué lever les sanctions financières contre la Guinée ainsi que des restrictions contre le Mali. La veille, elle avait annoncé la levée d’une grande partie des sanctions contre le Niger.
Dans un communiqué publié dimanche, la Cédéao a déclaré « lever les sanctions financières et économiques à l’encontre de la République de Guinée » et « lever les restrictions sur le recrutement des citoyens de la République du Mali pour des postes au sein des institutions de la Cédéao ».
Le Burkina Faso, qui fait partie des quatre États dirigés par des régimes militaires depuis 2020, lui aussi soumis à des sanctions de la Cédéao, n’est pas mentionné dans le communiqué final de l’organisation régionale.
L’organisation régionale avait convoqué samedi un nouveau sommet extraordinaire afin de discuter de « la politique, la paix et la sécurité dans la République du Niger« , ainsi que « les récents développements dans la région ».
La levée de sanctions contre la Guinée et le Mali n’avaient pas été précisée lors de l’allocution finale d’Omar Alieu Touray, le président de la Commission de la Cédéao samedi en fin de journée.
Voici le communiqué final : SOMMET EXTRAORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA CEDEAO SUR LA SITUATION POLITIQUE, LA PAIX ET LA SECURITE DANS LA REGION