Un fait divers a secoué l’hôpital régional de
kankan en Guinée dans la matinée du dimanche 16 mai 2021. Une femme enceinte de trois mois, admise dans ledit centre hospitalier dans la nuit du jeudi 13 mai, a perdu sa vie pour n’avoir pas pu payer dans les délais une somme de 700 000 francs guinéens (environ 40 000 francs CFA).
L’information a été révélée par le site laguinee info (un site local du pays)
En Guinée, dans la nuit du jeudi 13 mai 2021, une femme enceinte de trois mois, épouse de Souleymane Camara, est conduite à l’hôpital régional de Kankan suite à une douleur atroce qu’elle ressentait dans le bas ventre. Malheureusement, les examens médicaux révèlent que le fœtus n’a pas survécu ce qui nécessite selon le médecin, un lavement abdominal.
Pour cette opération, il faudra débourser d’abord la somme de 700 000 francs guinéens, soit à peu près 40 000 francs CFA avant toute intervention.
Selon notre source, les parents de la dame n’ont pas pu trouver la somme exigée. Malgré les supplications de la famille et contre toute attente, le personnel soignant refuse d’intervenir et sans le payement de la facture exiger, refuse de lui apporter l’ assistance médicale nécessaire. Le pire se produit dans la matinée du dimanche 16 mai 2021. La pauvre dame qui malheureusement a déjà perdu son bébé quitte le monde des vivants.
Étreint par la douleur à la suite de la disparition tragique de sa femme, Souleymane Camara a eu la force de témoigner auprès de laguinee info. « Ma femme était enceinte de trois mois. Elle a eu un malaise la nuit de la fête. Nous nous sommes rendus à l’hôpital de Kankan. Après l’échographie, ils ont dit que ma femme est menacée d’avortement. On nous a prescrit des médicaments, on en a acheté la nuit là même. Le lendemain, c’est-à-dire le vendredi, on a fait l’échographie, on nous a dit que le bébé n’a pas de problème. Donc, elle a continué à prendre les médicaments », a-t-il précisé.
Cependant, les douleurs étaient persistantes. « (…) on nous a dit d’aller faire une échographie. Après cela, on m’a dit que l’enfant est décédé, qu’il faut faire un lavement pour qu’on puisse dégager. Nous sommes venus à la maternité, la femme qu’on a trouvée là-bas nous a dit de payer 700.000 francs guinéens. Je lui ai dit de faire le travail, que je vais payer l’argent. Elle a dit qu’elle ne peut pas faire le travail, qu’elle a beaucoup de choses à faire, d’attendre demain, qui était aujourd’hui dimanche. Mais, la nuit ma femme a eu des douleurs. On s’est rendu là-bas, mais personne n’est venu la regarder », a-t-il raconté.
En fait, l’époux de la défunte explique qu’il était en possession de la somme exigée. Seulement, l’un de ses frères en exercice à l’hôpital de Kankan a choisi de plaider auprès de ses collègues pour qu’ils revoient à la baisse la note. « Sinon, si j’avais payé l’argent sur le champ, on allait toucher ma femme, mais, je ne voulais pas outrepasser ce que mon frère a dit. S’il (mon frère) n’était pas là-bas, j’allais donner l’argent et ils allaient faire le travail. Mais, quand il a dit de diminuer, eux aussi, ils ont abandonné ma femme », a conclu Souleymane Camara.
Solange
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