Les pays africains continuent de subir les malédictions de la France-Afrique. Ce concept désignant en soi, un rapport de coopération entre le ‘’colon français’’ et ses ‘’colonisés africains’’ a coûté plus qu’on ne le sous-estime.
Depuis la période des indépendances, des voix « prophétiques » se sont élevées pour tirer la sonnette d’alarme. Mais elles ont été toutes étouffées d’une manière ou d’une autre, via des assassinats, tortures, corruptions, etc…
Voyant que la notion faisait couler encre et salive, elle a été rebaptisée en plusieurs noms flatteurs dont le plus tristement célèbre « partenariat gagnant-gagnant ».
Ce « partenariat gagnant-gagnant », a plutôt coûté au Gabon une grosse perte plus qu’il ne pouvait s’y attendre.
Selon un travail réalisé par nos confrères d’agence Ecofin, « Entre 2011 (inclus) et 2020, le déficit commercial cumulé pour le pays d’Afrique centrale dans ce contexte est de 5,12 milliards $, soit environ 2785 milliards FCFA au cours actuel du dollar américain.
Le pic de l’excédent français sur son partenaire africain a été atteint en 2011, lorsque le Gabon s’est retrouvé avec un déficit commercial de 926 millions $. Il est à noter que si la France est la première fournisseuse des biens importés par le pays, elle se classe au-delà de la septième position pour ce qui est de l’achat des produits gabonais. »
« Le Gabon cumule donc une perte de 2785 milliards FCFA en 10 ans de commerce avec la France », indique toujours la même source.
Mais à la même période , le pays de « Bongo-fils » a plutôt réalisé un gain net de 9184,5 milliards de dollars avec la Chine.
Nul besoin de rappeler que les fameux « partenariats gagnant-gagnant » du continent avec l’occident constituent un réel handicap au développement. Quant au concept, il est tout aussi important de déterminer qui gagne quoi et quelle est sa valeur ?
José LeDivin