Au Gabon, les élections générales ont lieu ce samedi 26 août 2023. Plus de 846 000 électeurs ont été appelés pour élire leur président de la République, leurs députés et leurs élus locaux. Après les votes et au moment du dépouillement, c’est sans internet et sous couvre-feu que les gabonais vont devoir attendre les résultats de ce triple scrutin. C’est ainsi qu’en a décidé le pouvoir.
« Le gouvernement a pris la décision de suspendre jusqu’à nouvel ordre l’accès à l’internet sur toute l’étendue du territoire. Un couvre-feu sur l’ensemble du territoire est décrété et sera appliqué dès ce dimanche 27 août. Il sera de vigueur tous les jours, à partir de 19h, jusqu’à 6h » à justifié Rodrigue Mboumba Bissawou, le ministre de la Communication, à la chaîne de télévision publique.
Ali Bongo Ondimba, candidat à sa propre succession pour un troisième mandat, à affronté dans les urnes, treize candidats se réclamant de l’opposition. Alternance 2023, la principale coalition de l’opposition qui comptait 6 candidats, a porté son choix sur le Pr Albert Ondo Ossa, 64 ans.
Ali Bongo Ondimba, 64 ans, a succédé en 2009 à son père Omar Bongo Ondimba, qui a régné plus de 41 ans sur ce petit État d’Afrique centrale riche en pétrole.
Ali Bongo a été réélu en 2016 pour un second mandat de sept ans, lors d’un scrutin qui, selon les observateurs, a été entaché de violences. En avril, le parlement gabonais a modifié la Constitution du pays pour réduire le mandat du président de sept à cinq ans.
Pour l’opposition, il s’agit d’une manœuvre de fraude.
Le candidat de l’opposition, Albert Ondo a accusé le président sortant Ali Bongo, candidat pour un troisième mandat, d’orchestrer la fraude. « Je suis parfaitement informé des fraudes orchestrées par Ali Bongo et ses partisans. Je n’en ai rien à cirer. J’ai même des résultats qu’ils s’apprêtent à déclarer où je ne suis gagnant que dans deux provinces. J’attends », a-t-il déclaré après avoir effectué son vote.
L’opposant se dit prêt à défendre ses voix au cas où les résultats officiels seraient contraires à la volonté des urnes. « S’ils pensent qu’ils ont la garde présidentielle avec eux, ils se trompent. S’ils pensent qu’ils ont l’armée avec eux, ils se trompent », a prévenu Albert Ondo.
Plus tôt, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha avait annoncé la fermeture des frontières terrestres et maritimes, à l’exception de l’espace aérien, vendredi soir dès 22h et ce, jusqu’à samedi minuit, déplorant jeudi au cours d’une communication, « un climat délétère » susceptible d’« impacter la stabilité de la paix » du fait de certaines déclarations « porteuses d’une rare violence psychologique», « des actes d’incivisme » et « des barricades ».
Notons que les élections se sont déroulées en l’absence des observateurs internationaux, africains comme européens et des médias étrangers qui se sont vu refuser des accréditations ou l’entrée dans le pays.
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