[Éducation] Togo : Bawara ne reconnaît pas l’existence légale du SET qui appelle à la grève
Le secteur de l’éducation au Togo ne sera pas perturbé une nième fois par des mouvements de grève de syndicat comme le prévoit la SET dans les jours à venir.
Le ministre de la Fonction publique, du travail et du dialogue social, Gilbert Bawara, reçu ce 17 mars 2022 dans l’émission « Auditeurs et Actualité » sur radio Victoire Fm a indiqué que le gouvernement continue d’améliorer les conditions de vie des acteurs de l’éducation au Togo « après avoir fait des efforts et pris des engagements pour améliorer les conditions de vie et de travail des acteurs du secteur » a-t-il laissé entendre
Cette déclaration de Bawara pour lancer un avertissement au Syndicat des enseignants du Togo (SET) qui a déposé quelques jours plutôt, un préavis de grève sur la table du ministre ?
En effet la SET veut rentrer en grève les 24 et 25 mars 2022 pour exiger une prime mensuelle de 50 000 francs CFA pour les enseignants, une prime annuelle d’éloignement d’au moins 3 00 francs CFA par km et une allocation de mutation.
Une démarche « d’illégal » selon le ministre qui d’ailleurs ne reconnaît toujours pas l’existence légale du SET.
Le ministre persiste sur l’illégalité de l’existence de ce syndicat qui mène toujours dans des revendications des enseignants au Togo
« Il n’y a pas de syndicat légalement constitué au Togo qui s’appelle le SET… » Conformément à la loi, un tel regroupement ne peut pas être initiateur d’un préavis de grève. Le gouvernement est animé par
une volonté de clarté et de transparence. C’est d’ailleurs pourquoi j’encourage tous les travailleurs, quel que soit leur secteur d’activité, secteur public, parapublic, privé à prendre connaissance du décret régissant la représentativité syndicale et l’exercice du droit de grève au Togo. Et bien entendu, ceux qui assurent les responsabilités de délégués syndicaux et délégués du personnel, c’est encore beaucoup plus important parce qu’ils ont un rôle de formation, de partage avec leurs camarades travailleurs. Dans le code du travail, il était déjà indiqué les conditions de création des syndicats professionnels et des conditions de représentativité syndicale », a-t-il indiqué et ne sauras tolérer dans le secteur de l’éducation, un agissement venant d’un groupe d’individus en déphasage aux textes réglementaires.
Le ministre désavoue ces personnes qui ne sont plus en activité, mais sont toujours à la tête des syndicats des employés. « Conformément au nouveau code du travail, ces personnes ne peuvent plus représenter leurs camarades. C’est pour cette raison que nous avons donné un an aux syndicats pour se conformer aux nouvelles dispositions », a-t-il insisté.
Notons qu’un accord avait été signé le 10 mars 2022 entre le gouvernement et tous les acteurs du secteur, notamment, les fédérations de syndicats, les représentants des parents d’élèves et des enseignants confessionnels.
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