Au Togo, le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social Gilbert Bawara a signé ce mercredi 30 mars un arrêté portant mesures administratives et excluant du cadre des fonctionnaires de l’enseignement cent trente-sept(137) enseignants-grévistes.
Selon le ministre, il s’agit pour l’essentiel, d’ « agents qui se sont illustrés de façon répétitive dans des agissements contraires aux exigences d’enseignants en s’obstinant à créer et à entretenir dans ce secteur crucial de la vie nationale qu’est l’éducation, des tensions et perturbations ».
« Malgré les informations du gouvernement quant au défaut d’existence légale et de représentativité du regroupement se faisant appeler « Syndicat des Enseignants du Togo, SET », les enseignants visés ont continué à afficher ostensiblement un mépris aux lois en vigueur dans notre pays », a expliqué Gilbert Bawara sur son compte twitter.
« Ces enseignants ont également continué à faire montre d’une attitude de défiance envers l’autorité de l’Etat. Ces mesures administratives sont sans préjudice des autres dispositions applicables en cas de préavis ou de grèves illicites », a-t-il ajouté, soulignant la disponibilité du gouvernement au dialogue avec tous les acteurs légalement constitués et sa volonté à poursuivre les efforts en faveur de la modernisation du système éducatif du pays.
« Le gouvernement continuera sans relâche à agir pour répondre progressivement et durablement aux défis de ce secteur et aux préoccupations des acteurs dont les enseignants qui s’y dévouent admirablement », a-t-il rassuré.
Les exclus du cadre des fonctionnaires de l’enseignement seront mis à la disposition de l’administration générale.
Il faut souligner que bien que leur regroupement ait été jugé illégal par le gouvernement, les enseignants regroupés au sein du SET ont appelé à une nouvelle grève de trois jours depuis mardi, en dépit des éventuelles sanctions brandies par le gouvernement.
Pour le gouvernement, aucun syndicat professionnel légalement constitué n’est enregistré auprès des services compétents de l’État sous la dénomination du SET, conformément aux lois et règlements en vigueur au Togo, alors que les responsables du syndicat en question être en règle avec les textes.
Pour rappel, le SET exige notamment une prime mensuelle de logement de 50.000 F.CFA au moins pour tout enseignant sans distinction, une prime annuelle d’éloignement de 300 F.CFA/kilomètre), une allocation de mutation de 100.000 F minimum pour les interrégionales et 60.000 F pour les intra-régionales.
Il y a quelques jours, le gouvernement a pris l’engagement de mobiliser cinq (05) milliards de FCFA au titre d’une « gratification exceptionnelle » en soutien aux acteurs du système éducatif notamment les enseignants. Un mémorandum d’entente a été signé dans ce sens le 10 mars dernier à Lomé entre le gouvernement et les acteurs de l’éducation.
En dehors de la gratification exceptionnelle, le mémorandum prévoit également un fonds national de soutien à l’éducation, une convention destinée à règlementer le partenariat entre le gouvernement et l’enseignement confessionnel, les revalorisations de primes et du maintien des avantages spécifiques dont bénéficient les enseignants, de même que des aides et subventions accordées à l’enseignement confessionnel entre autres.
Source: La Voix de la Nation
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