Le ministre Gilbert Bawara vient d’exclure des enseignants grévistes du cadre des fonctionnaires de l’enseignement, parce-que, c’est dernier « se sont illustrés de façon répétitive dans des agissements contraires aux exigences d’enseignants en s’obstinant à créer et à entretenir dans ce secteur crucial de la vie nationale qu’est l’éducation, des tensions et perturbations…et, ont continué à afficher ostensiblement un mépris aux lois en vigueur dans notre pays » pour paraphraser les dires du ministre.
Le Syndicat des Enseignants du Togo (SET), initiateur du mouvement de débrayage depuis quelques semaines et qui se poursuit et que le ministre qualifie « d’illégal » veut rester ferme dans ses revendications pour un meilleur devenir des enseignants togolais en général. « cette décision qui a visé principalement les membres du bureau national, des bureaux régionaux, des bureaux préfectoraux, ainsi quelques membres actifs du SET, ne saurait en aucune manière entamer notre détermination, encore moins, nous détourner de notre objectif » écrit le BN-SET dans un communiqué Nº26/SET/BN/22 en date du 31 mars 2022 dont nous avons copie.
L’organisation regrette que nonobstant ses multiples appels au dialogue, l’employeur ait plutôt fait « le choix d’une confrontation servile, allant de propos va-t-en-guerre en décisions arbitraires ». Le SET affirme qu’en prenant une telle option, « l’employeur est conscient des conséquences fâcheuses dont il se rend automatiquement responsable ».
Le bureau national d’organisation « prend à témoin » les organisations nationales et internationales des défenses des droits de l’homme, les parents d’élèves, les élèves et le peuple togolais tout entier. « Les décisions arbitraires ne peuvent plus continuer par prospérer dans notre corporation enseignante et surtout à l’encontre de valeureux travailleurs qui ne demandent rien d’autre que l’amélioration de leur condition de vie et de travail afin de mieux servir notre pays », ont écrit les responsables du SET.
Alors que ce 31 mars marque la fin d’une grève de 3 jours, le SET demande aux enseignants et enseignantes du Togo de se préparer pour les actions à venir. Déjà vendredi 1er avril 2022, il est lancé un sit-in dans les établissements scolaires. Un mouvement qui s’entend comme un moment de concertation pour la conduite à tenir la semaine prochaine
Rappelons que ces exclus, du cadre des fonctionnaires de l’enseignement, principalement des membres du SET, à en croire le ministre, seront mis à la disposition de l’administration générale.
L’on se demande jusqu’où ira ce bras de fer entre le SET déterminé et ministre qui exclut les enseignants grévistes ? Et si le chef de l’état nommait un négociateur national de l’éducation? Cela ne mettrait-il pas de l’eau dans le vin de chaque partie ? Ça devient réellement inquiétant. Comme des générations sont sacrifiées!
ci-dessous l’intégralité du communiqué du bureau national du SET
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