Coup de gueule de Noël Tadegnon : Gestion des accréditations des médias lors des élections : HACC Bénin fait mieux que HAAC Togo

La gestion des accréditations des médias lors des événements étatiques de notre pays pose parfois des problèmes. Un casse-tête pour les professionnels de média surtout ceux de l’étranger alors que pour couvrir les événements étatiques des autres pays, ces problèmes ne se posent pas. Le journaliste togolais, Noël Kokou Tadegnon s’indigne contre la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (Haac) du Togo, dans la gestion des accréditations des médias lors des élections et d’autres évènements étatiques.

Intervenant sur une plateforme, le journaliste togolais Noël Kokou Tadegnon a manifesté son mécontentement contre les procédures ou du moins la gestion des accréditations des médias par la Haac.

« Un fait très important à relever sur la gestion des accréditations des médias au Bénin pour la présidentielle. Pas besoin de badge mais juste une lettre d’accréditation de la HAAC du Bénin pour tous les journalistes étrangers désireux de couvrir l’élection. Le plus intéressant est qu’aucun journaliste n’a payé la Haac avant d’être accrédité comme le fait la HAAC au Togo. Au Togo lors de la présidentielle de 2020 tout journaliste étranger devrait payer la Haac pour son accréditation ( 100 000 pour les journalistes télé ; 50000 pour la radio, 25 000 pour les photographes). Le cas togolais a fait débat à Cotonou entre des journalistes et beaucoup de confrères étrangers se demandaient si la Haac du Togo était aussi pauvre pour exiger que des journalistes paient avant de travailler dans notre notre. J’avoue sincèrement que j’étais très gêné par ce débat… j’ai juste compris qu’on peut « ternir l’image » d’un pays pour certaines décisions impopulaires et sur ce coup notre Haac a « assuré » puisque dans les discussions les confrères ont évoqué les 8 pays qui ont organisé des élections depuis 2020 où des facilités ont été accordées aux journalistes sauf au Togo » a posté Noël Tadegnon sur une plateforme lors d’un débat concernant la gestion des accréditations des médias par la Haac.

Solange A.