La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) lors d’une réunion extraordinaire tenue en marge du 36e sommet de l’Union Africaine (UA), a durci le ton contre régimes militaires du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso.
Obliger les 3 pays à convenir d’un calendrier de retour à la démocratie.
C’est sans autre forme de procès que la CEDEAO, tout en réitérant être aux côtés de ces trois pays dans leur cheminement vers le retour d’un pouvoir civil, s’est engagée dans le maintien, contre ceux-ci, des sanctions, notamment leurs exclusions de ses instances.
L’institution sous régionale a ajouté une interdiction de voyager contre les dirigeants du Burkina Faso, alors que les craintes grandissent d’un groupe de pays sous régime militaire s’étendant à travers la région du Sahel en Afrique de l’Ouest.
Pour montrer que ses mesures punitives pourraient aller crescendo, le Bissau-Guinéen, Umaro Sissoco Embalo, le président en exercice et ses pairs de la CEDEAO, ont décidé, à cette étape, de « maintenir les sanctions existantes contre les trois pays et d’imposer des interdictions de voyager aux membres du gouvernement et autres hauts responsables », selon un communiqué publié après un sommet extraordinaire en marge d’un sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba le Dimanche.
La décision intervient une semaine après que les trois pays, qui ont été expulsés de la CEDEAO, ont demandé leur réintégration dans le bloc régional et demandé la levée des sanctions. Dans une déclaration commune, ils ont annoncé une collaboration renforcée pour faciliter le commerce, lutter contre l’insécurité et renforcer la coopération sur l’extraction des ressources minérales.
La Guinée est le premier producteur mondial de bauxite, tandis que le Mali et le Burkina Faso sont parmi les plus gros exportateurs d’or en Afrique subsaharienne.
Le Mali et le Burkina Faso combattent des insurgés islamistes et sont gouvernés par des « juntes militaires » qui se sont détournées de la France, l’ancienne puissance coloniale. Depuis 2020, des coups d’État militaires ont eu lieu dans les trois pays d’Afrique de l’Ouest, annulant les acquis démocratiques qui avaient fait perdre à la région sa réputation de « ceinture putschiste » de l’Afrique.
L’UA et la CEDEAO doivent pouvoir aller jusqu’au bout de leur logique.
Car les mêmes sanctions, voire pires, doivent être appliquées aux dirigeants démocratiquement élus dont les sports favoris sont l’oppression de leurs peuples, la mal-gouvernance et surtout le charcutage de la constitution pour s’offrir des «Troisièmes mandats» débouchant inévitablement sur des présidences à vie, et servant de terreau fertile aux insurrections populaires et aux…putschs militaires. Comme la quadrature du cercle!
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