L’ancien président burkinabé, chassé du pouvoir par la rue en 2014, grand absent lors du procès, est soupçonné d’avoir été le principal commanditaire de l’assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara.
Trente ans de prison ferme ont été requis, mardi 8 février, contre l’ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré, actuellement en exil en Côte d’Ivoire, accusé d’être le principal commanditaire de l’assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara, tué avec douze de ses compagnons lors du coup d’état.
Le parquet militaire a demandé au tribunal de reconnaître Blaise Compaoré coupable « d’attentat à la sûreté de l’État », de « recel de cadavre » et de « complicité d’assassinat ».
Ses avocats ayant dénoncé «un tribunal d’exception», Blaise Compaoré a toujours nié toute implication dans les événements du 15 octobre 1987. Trente ans de prison ont également été requis contre Hyacinthe Kafando, l’ancien commandant de la garde de M. Compaoré, autre grand absent de ce procès, car en fuite depuis 2016.
Notons que lors des plaidoiries au tribunal militaire de Ouagadougou, avec les avocats des parties civiles, lundi 7 janvier 2022, Maître Prosper Farama s’est attelé à démontrer les implications du Général Gilbert Diendéré dans l’assassinat de Thomas Sankara.
En effet l’avocat a insisté sur l’importance de ce jugement en rappelant qu’au Burkina Faso, de 1966 jusqu’à maintenant, le coup d’État du 15 octobre 1987 a été le coup d’État le plus sanglant. « 34 ans après, la justice et la vérité ne se périment jamais », a-t-il laissé entendre. Maître Prosper Farama à par la suite situé par les témoignages ainsi que le déroulement des faits étayés dans le dossier, la responsabilité du Général Gilbert Diendéré dans les évènements du 15 octobre 1987 au conseil de l’entente, lieu sous direction du Général.
De nombreux témoins à charge contre le Général Gilbert Diendéré, ont été mis à contribution par l’avocat, pour situer la responsabilité du Général. Pour l’avocat, « Gilbert Diendéré est le maître d’orchestre de l’organisation de l’assassinat de Thomas Sankara et compagnons ».
Pour les mêmes charges, il a été requis 20 ans de prison ferme pour le général Gilbert Diendéré, l’ancien chef d’État-major particulier de Blaise Compaoré, et 11 ans avec sursis pour Jean-Pierre Palm, ancien commandant de la gendarmerie nationale. Des réquisitions qui ont déçu les parties civiles.
Pour les parties civiles, le parquet militaire a été bien clément, notamment pour certains accusés. Maryam Sankara, la femme de Thomas Sankara : « Jean-Pierre Palm, il y a beaucoup d’éléments qui montrent sa culpabilité, puis Tibo Ouédrago qui a été acquitté… Cela fait des années que nous attendons le verdict final. »
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