Burkina Faso | La nouvelle orientation du système éducatif du président Ibrahim Traoré

Les étudiants sont la relève de demain au Burkina Faso. Après l’obtention des diplômes, bon nombre d’entre eux ont des difficultés en ce qui concerne les emplois. Le Président Ibrahim Traoré, opte pour la formation professionnelle dans les universités afin d’amener les étudiants vers l’auto-emploi. Le sous-sol au Burkina Faso est riche. Il veut mettre en valeur la richesse du sous-sol burkinabè dont le secteur clé est l’agriculture, qui est l’un des moteurs de l’économie au Burkina Faso.

Le chef de l’Etat Burkinabè, est allé à la rencontre du personnel et les étudiants de l’université de Fada N’Gourma. Le but de cette rencontre, est de faire comprendre à la jeunesse estudiantine qu’à part les emplois dans les administrations publiques, elle peut toutefois créer son propre entreprise et offrir d’emplois aux autres jeunes. La création de l’Agence pour la promotion de l’entreprenariat communautaire, s’inscrit dans cette dynamique avec la vision de développer des unités de transformations des produits locaux et la résolution des questions de recherche de financements à travers l’actionnariat populaire.

Mais pour atteindre ces objectifs, Ibrahim Traoré, est convaincu qu’il faut relire les textes et travailler à changer le système pour favoriser le développement endogène et la création d’emplois pour les jeunes. « Il faut avoir le courage de changer tout cela. Si nous devons suivre ce que nous avons copié ailleurs, tout est réuni dedans pour que nous ne puissions pas nous développer », a affirmé le Capitaine Ibrahim Traoré.
Il s’agit pour le Capitaine Ibrahim Traoré, d’orienter de plus en plus la jeunesse vers la production dans des secteurs comme l’agriculture, l’élevage, la menuiserie, la soudure, la mécanique auto, la mécanique industrielle, les métiers des mines.

Le Gouvernement va donc travailler sur la relecture du système éducatif, de sorte qu’à un certain niveau, les apprenants puissent être orientés vers la formation professionnelle et l’emploi.

Rachid Bayor