Bénin/Présidentielle : PÉRIODE D’ÉLECTION, PAIX COMME REPÈRE ET REPAIRE.

Plus ces 19 Jours, ces 02 semaines 05 jours et ces 456 heures qui nous séparent de ce que j’ai envie d’appeler « Chek up. » de la démocratie et de la santé politique du Bénin, s’égrènent, plus chaque citoyen ( Du lambda aux autorités.) de ce pays devrait mesurer la portée de son rôle et se préparer à relever le défi qui lui incombe.

En attendant, nous avons tous, enfin…presque tous, sur le bout de nos lèvres le mot « PAIX. ».Un vocable qui en effet est indispensable en périodes pré et post électorales et qui en plus encadrent la date fatidique du Dimanche 11 Avril 2021 en république béninoise. Là encore, il n’est pas question de faire la bouche « Mlin mlin! » en criant et en chantant la PAIX, non! Il serait plutôt intéressant de comprendre que la paix est une religion et que pour qu’elle soit compatible avec nos aspirations pacifiques, devenir son disciple ou son serviteur serait l’ingénieuse idée qui mérite une récompense digne d’un grammy Award (Même si dans ce contexte précis, il ne s’agit pas vraiment de récompenser des films et des clips.).

Aux étapes de campagne électorale, de déclarations politiques, de déroulement de l’élection présidentielle, de vote, de dépouillement des bulletins de votes, de décryptages médiatiques, de délibération et de confirmation des résultats provisoires et définitifs de l’élection présidentielle, force doit absolument rester à cette affirmation mythique qui soutient : »La paix n’est pas seulement un mot, la paix, c’est un comportement! »… Amen, Alleluia!

En effet, se souvenir des turbulences politiques qu’a traversé notre patrie commune, se remémorer de la conférence nationale des forces vives de la nation de Février 1990, du régime démocratique du pays, ne pas oublier les combats de celles et ceux qui se sont sacrifiés par patriotisme et surtout, garder à l’esprit que nous sommes tous les enfants sortis des entrailles du Dahomey, suffisent à canaliser les ardeurs afin qu’elles soient focalisées sur le foncièrement bon.

La violence qu’elle soit morale ou physique n’a jamais apporté de réponses positives à quelque cause que ce soit! (Sauf peut-être par extraordinaire!) Les mauvais coups, la roublardise, l’incitation à la rébellion, au soulèvement et à la désobéissance collective, la provocation, les astuces de dissuasion liées à l’accomplissement du devoir citoyen, ne servent pas non plus!

En dignes filles et fils des rois Agoli-Agbo, Guezo, Behanzin….Et de la reine Hangbè….Nous gagnerons beaucoup plus à être des enfants dociles et bien éduqués, avides de paix et acteurs de la paix.Peut-être que s’ils étaient encore tous vivants, ils nous diraient aussi que aller élire un nouveau chef d’État n’est pas synonyme de pagaille mais de devoir, de droit et de responsabilité. Ils séviraient leurs enfants indissociables de la haute marmaille afin de leur inculquer les bonnes valeurs de la paix.Sait-on jamais !

Pour en revenir à ce qui fait l’actualité au Bénin, l’élection présidentielle du 11 Avril 2021 donc, il convient de retenir que s’agiter comme une puce excitée, jouer au pseudo-défenseur des libertés, avoir recours à de pures inventions mensongères pour déstabiliser les populations ou saboter l’organisation de l’élection présidentielle à venir, est indigne d’un citoyen béninois patriote. Par contre, respecter les lois de la république du Bénin en matière de scrutin, accomplir son devoir de citoyen exemplaire et œuvrer pour la paix avant, pendant et après les élections est louable! Et comme le disent nos frères ivoiriens, « C’est ça qui est la vérité.! ».

Anita MARCOS.