Invité jeudi 21 octobre 2021 dans une émission spéciale initiée par la chaîne de télévision privée E-Télé, le prêtre du Fâ, Professeur David Koffi Aza est convaincu qu’une telle loi aura plus d’effets négatifs sur la nation béninoise, et invite les initiateurs à corriger le tir.
Le vote de la loi sur l’avortement au Bénin n’est visiblement pas du goût de David Koffi Aza. Le professeur du Fâ, l’a signalé en appelant en direct sur une émission spéciale initiée par E-télé, qui recevait pour la circonstance trois invités. Pour ce garant de la tradition, le vote d’une telle loi ne va régler aucun problème dans le pays. « La solution consisterait à renforcer l’éducation au niveau de nos écoles surtout l’éducation sexuelle en vue de conscientiser la jeunesse, de mettre en place des mécanismes de prise en charge de ces femmes ou de ces mineurs qui tombent enceinte sans le vouloir » a-t-il expliqué.
Le prêtre du Fâ poursuit en déclarant qu’en dépit de l’existence d’une telle loi, celles qui peuvent se faire avorter de façon légale le feront puisque ayant les moyens alors que d’autres vont continuer par le faire dans l’anonymat, de façon non officielle pour diverses raisons. Parlant de l’avortement sécurisé pour la femme, David Koffi Aza pense qu’il n’y a pas que l’aspect physique qui compte, mais aussi l’aspect spirituel qu’il ne faudra pas occulter.
Une loi qui ne tient pas compte de la dimension spirituelle
Dans son intervention, l’on peut constater la désolation du prêtre du Fâ au sujet de la non-implication de certaines composantes de la société avant le vote de la loi. « On ne doit pas rapporter seulement ce qui est fait en occident pour dire que nous sommes une nation émancipée. Ce n’est pas bon d’encourager ces genres de choses pour notre nation » a déclaré David Koffi Aza qui pense que s’il y avait des statistiques disponibles, beaucoup comprendront que l’avortement n’est pas une pratique à légaliser sous nos cieux puisqu’elle est sévèrement punie dans la tradition.
« Des femmes qui ont pratiqué l’avortement par le passé seraient même contre une telle initiative puisqu’elles ont tous les problèmes spirituels de ce monde qu’elles trainent. Si vous pouvez poser la question à celles qui l’ont déjà fait par le passé, elles vous diront les problèmes que ça a suscités dans leur vie et les accompagnements spirituels que peut être les pasteurs, les prêtres, les vodounons sont obligés de faire avant qu’elles ne se retrouvent » a conclu l’invité surprise de E-Télé qui souhaiterait que le tir soit corrigé.
Source : DBMEDIAS.COM
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