Mali, Burkina Faso, sentiment anti-français, Wagner, démocratie, corruption… Le président nigérien Mohamed Bazoum parle, et n’hésite pas à dire ce qu’il pense.
Ne vous attendez pas à ce que Mohamed Bazoum relaie les derniers événements à Bamako et Ouagadougou, ou sur les réseaux sociaux russes. Cet ancien étudiant en philosophie à l’Université de Dakar et actuel chef de l’État du Niger depuis le 2 avril 2021 est un homme clairvoyant qui se garde de sous-estimer un ennemi dont l’emprise territoriale sur la région ne cesse de croître.
Pas de clémence pour les putschistes
Dimanche 7 mai, sept gardes nationaux nigériens ont été tués dans l’explosion d’une mine à Samira, dans la zone dite des trois frontières : les terroristes qui avaient posé la mine étaient originaires du Burkina Faso.
Mais ne vous attendez pas à ce qu’il fasse preuve d’indulgence envers les officiers qui ont perpétré le coup d’État. Bazoum a passé son ancienne vie de militant socialiste à lutter contre les régimes militaires, et ce n’est pas à son âge – 63 ans – qu’il va troquer ses convictions de démocrate et son aversion pour les idéologues du pouvoir indéterminé pour renoncer à ce qui fait la spécificité du Niger. aujourd’hui : le seul État sahélo-saharien dirigé par un civil au cœur d’une ceinture kaki s’étendant de Nouakchott à Khartoum.
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